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24 juillet 2013

Le sol tremble sous mes pieds. Le troupeau arrive

Le sol tremble sous mes pieds. Le troupeau arrive en ruant. Et moi je suis là, plein d'images, des sensations, des souvenirs. Tout n'est qu'ombre et lumière. Tout n'est qu'éphémère. Elle est là, l'aube. Elle se meut tel un serpent. Elle cherche et regarde. J'ai mal. Atrocement mal. je suis seul, face au monde. Est-ce ça de regarder le soleil dans les yeux. La peur n'a-t-elle en fait qu'un unique visage ? Je revois des choses, je revois son sourir. je la revois elle. Je revois les temps qui furent les notres. Je tremble un peu, la pluie ne cesse d'asabattre, de marteler les dalles blanches. Je pleure et je hurle et personne ne m'entend. Suis force ou faiblesse ? Suis-je un mirage, porté par le flot de pensées et murmures qui s'élèvent à l'ombre du soleil levant, loin à l'est, loin derrière les montagnes. je l'aime et elle me manque. Elle me manque terriblement. Je suis la fleur qui pousse en haut de la colline. Je tremble un peu. L'heure pourpre s'en ets allé. Tout n'est qu'illusion. Tout n'est que douleur et incompréhension. L'orbe au dessus de nos têtes n'est que l'apogée de notre cruauté. les arbres frémissent. Et ils sommeils les aulnes tourmentés. ils ont peur et il regardent. L'or n'a plus de couleur. je suis seul, terriblement seul. Seul face au néant. Je ne pourrai jamais être heureux, quoi qu'il advienne. Je serai là, toujours face à un monde désabusé. Je n'aurai jamais cette lumière qui fait vibrer. j'ai peur terriblement peur. M'a-t-elle déjà oubliée ? A-t-elle revue l'aurore, a-t-elle mal ? Je souffre. Par pitié, que la soif étanche ma douleur. je suis allongé nu, sur le sol froid, au beau milieu du désert. J'ai peur, terriblement peur. j'ai peur car je suis seul. Et toujours je me projette pour comble ma médiocre existence. Laisse moi pleurer. laissez moi hurler. Laissez moi croire qu'un jour ce monde sera meilleur.

Laissez moi croire qu'au fond de nous sommeille la bête,
Laissez moi rire de temps de croyances et d'ignorances,
Laissez moi prendre le temps d'y consacrer du temps,
Laissez moi croire qu'un jour, peut être, ce monde sera meilleur.

Ecoutez le silence de la meute pour y entendre le chant de la lutte.

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